
« Cela va de
soi, si on demande à un voyageur où il va, il dira : - Je vais voir ceci,
je vais voir cela, je vais rencontrer un tel. Il est tout le temps fixé sur le
but vers lequel il va. Alors c’est un peu surprenant de ne pas suffisamment
penser, réfléchir, méditer, sur le but vers lequel on se dirige. Ce serait
tellement naturel d’y penser constamment parce que nous sommes toujours en
chemin. Nous sommes in via, nous sommes des viateurs.
« Alors l’espérance, c’est vraiment la pensée du ciel.
Là encore, le Saint-Sacrifice de la Messe nous met en contact avec le ciel.
Notre-Seigneur nous ouvre les portes du ciel, et c’est l’éternité vers laquelle
nous marchons. Il nous rapproche l’éternité, par sa croix. C’est pourquoi il ne
faut pas hésiter à parler souvent aux fidèles de leurs fins dernières, du ciel,
de la Trinité Sainte, de l’état des âmes au ciel, des élus, des anges, de la
Vierge Marie présente au ciel, de tous les saints, de la communion des saints
dans le ciel. Parler aussi de notre ange gardien qui, lui, voit le ciel, comme
dit Notre-Seigneur : - Il ne faut pas scandaliser ces enfants dont les
anges voient Dieu. Donc notre ange gardien, lui, voit Dieu. Il n’espère pas
seulement, il y est, lui. Alors demandons-lui de nous aider à penser au ciel et
à vivre davantage dans cette vertu d’espérance. »
Ecône, conférence aux futurs diacres, 1er juin 1990
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